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Brexit or not Brexit

Brexit or not Brexit… that is the question!

Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers le Royaume-Uni. Ne faisant partie ni de l’espace Schengen, ni de la zone euro, bénéficiant d’un statut à part au sein de l’Union Européenne, il pourrait devenir le premier grand pays à décider de la quitter.

Nul ne peut dire en ce jour de vote quelle sera la décision des urnes : les derniers sondages parus mercredi confirment un score particulièrement serré, et un taux d’indécis proche de 11%, mais donnaient toutefois une légère avance à une sortie de l’Union pour une majorité d’entre eux. Les bookmakers anglais parient quant à eux sur une victoire du maintien dans l’UE. Le suspens reste donc entier.

Outre les conséquences économiques immédiates pour le pays (agitation sur les marchés financiers et chute probable de la livre), une sortie de l’Euro serait, selon le FMI ou l’OCDE, préjudiciable pour le Royaume Uni sur le plus long terme. Le Brexit ouvrirait aussi certainement une période de turbulences politiques (avec dans un premier temps un probable départ rapide du Premier ministre David Cameron), et pourrait aussi entraîner un éclatement du Royaume-Uni si les Ecossais, pro-européens, confirmaient leur projet d’organiser un nouveau référendum sur leur indépendance.

Néanmoins, l’effective sortie de l’Union Européenne se ferait sur du long terme, au minimum deux ans mais très probablement plus. En effet, en cas de retrait, « les traités cessent de s’appliquer à l’Etat qui en fait la demande, dès l’entrée en vigueur de l’accord, ou au plus tard deux ans après la notification du retrait ». Si nécessaire, le Conseil européen peut même décider à l’unanimité de prolonger cette période « en accord avec l’Etat membre concerné ».

Concrètement, les règles actuelles continueraient de s’appliquer jusqu’à la conclusion de ce délai d’au moins deux ans, durant lequel de nouveaux accords devront être renégociés avec l’UE.

En ce qui vous concerne plus directement, que la sortie de l’Union soit votée ou non par le Royaume-Uni, des mouvements de réaction marqués sont à attendre ces prochains jours sur les Marchés Financiers. Soyez assurés que notre cellule de gérants sur Paris et l’ensemble de l’équipe PEA sont mobilisés sur cette question. Néanmoins, la diversité de vos portefeuilles tant sur les supports que sur les zones géographiques, et nos préconisations toujours basées sur les fondamentaux économiques, nous permettent de prendre le temps de la réflexion et de maintenir nos visions à long terme, indépendamment des réactions parfois disproportionnées et souvent temporaires des Marchés à l’actualité.

Nous restons bien sûr à votre disposition pour approfondir ce sujet avec vous de vive voix.

Bien à vous,

Michel BRUNORO

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